Une équipe de chercheurs chinois a obtenu par une méthode d’analyse statistique des images du cerveau réalisées par la technique de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) des résultats permettant de relier la perte de matière grise dans certaines régions du cerveau à l’apparition et à l’intensité des troubles non-moteurs associés à la maladie de Parkinson. Ceci pourrait ouvrir la voie à un diagnostic plus précoce de la maladie qui, si un traitement stoppant la dégénérescence des neurones dopaminergiques de la substance noire était mis au point, permettrait de limiter les dégâts avant l’apparition des troubles moteurs qui correspond déjà à la perte de 70 à 80 % de ces neurones.
Article complet : Neural Regeneration Research : Magnetic resonance morphometry of the loss of gray matter volume in Parkinson’s disease patients (PDF).